LES TEMOINS DE JEHOVAH ET LA TRANSFUSION SANGUINE
On entend dire très souvent que les témoins de Jéhovah refusent la transfusion sanguine
(Sous entendu ils sont fou ces Témoins.)
ALORS UNE QUESTION SE POSE : Le refus de transfusion sanguine est il vraiment déraisonnable Médicalement parlant?
PREMIER POINT :
D’abord je remarque que lorsque dans les médias français on dit que les TJ refusent la transfusion sanguine (ce qui est vrai) ces mêmes médias oublient un peut vite, me semble t il de dire la suite.
A SAVOIR :
En cas d’urgence les Témoins de Jéhovah ont mis en place,depuis plusieurs dizaines d’années,et ce bien sur en collaboration étroite avec le corps Médical,des protocoles d’accord que l’on appelle le plus souvent :
Des alternatives a la transfusion sanguine !!!
MAIS ALORS DIREZ VOUS :
SI LES MEDIAS NE LE DISENT PAS, C’EST PEUT ETRE PARCEQUE LES ALTERNATIVES A
POUR REPONDRE A CETTE QUESTION JE NE VOIT Q’UNE SEULE SOLUTION :
LES FAITS
Médecine et chirurgie sans transfusion :
Trois cassettes vidéo
Une série de trois cassettes vidéo (réunies aujourd’hui dans un seul DVD qui a pour titre:TRANSFUSION ALTERNATIVES documentary series )a été produite par le service audio/vidéo des témoins de jéhovah.
Ces cassettes vidéo présentent le caractère raisonnable et l’efficacité de la médecine et de la chirurgie sans transfusion.
Des chirurgiens de renom y comparent l’efficacité des alternatives à la transfusion avec celle des procédés qui recourent au sang.
La première cassette vidéo, Les alternatives à la transfusion : simples, sûres, efficaces, est particulièrement destinée au corps médical et aux étudiants en médecine. Des séquences d’images animées illustrent la fonction des composants sanguins.
Cette première cassette vidéo a été terminée à temps pour être présentée au 34eFesti val international américain du film et de la vidéo.
Au total, 1 500 films en provenance de 33 pays ont été présentés. La vidéo sur les alternatives à la transfusion a été évaluée dans trois catégories.
Dans deux des catégories, Recherche documentaire et Professionnel-Éducatif, elle a reçu le deuxième prix (l’Écran argenté), et dans la troisième catégorie, Actualité, le premier prix (
Ces récompenses sont la preuve que les spécialistes de l’industrie du cinéma reconnaissent la qualité, l’exactitude et le professionnalisme de cette cassette vidéo, ce qui donne encore plus de crédibilité à son message.
La deuxième cassette vidéo s’intitule Transfusion-Alternative Health Care—Meeting Patient Needs and Rights [Soigner sans transfuser : les besoins et les droits du patient].
Elle s’adresse principalement aux journalistes du monde médical, aux autorités sanitaires, aux travailleurs sociaux et aux magistrats. Comme le sous-entend son titre, elle indique comment s’occuper des besoins médicaux des patients tout en reconnaissant leurs droits légaux. Elle montre également que les techniques chirurgicales sans transfusion sont économiques.
La troisième cassette vidéo a pour titre No Blood—Medicine Meets the Challenge [Pas de sang : la médecine relève le défi]. Conçue spécialement pour le public, elle a déjà été diffusée sur des chaînes de télévision aux États-Unis. Nul doute que les commentaires élogieux des professionnels non Témoins qui sont interviewés dans cette cassette aideront les gens à comprendre la valeur de la chirurgie sans transfusion et feront tomber les préjugés des personnes mal informées.
Des avantages de plus en plus reconnus.
En 1996, le Royal College of Surgeons
Les chirurgiens y émettent l'avis suivant: "En raison des dangers de la transfusion, il est souhaitable d'envisager d'autres options thérapeutiques dans la mesure du possible."
Pourquoi de nombreux médecins encouragent-ils la chirurgie sans transfusion?
Ce sujet était abordé en automne 1997 dans un supplément de la revue Time.
"La peur du sida n'est pas la seule raison", disait l'article, qui évoquait en particulier les travaux menés à l'Englewood Hospital's New Jersey Institute for the Advancement of Bloodiess Medicine and Surgery (institut de recherche sur la médecine et la chirurgie sans transfusion installé à Englewood, aux États-Unis).
"Cet institut, lisait-on, figure en tête de peloton des plus de 50 hôpitaux des États-Unis où les chirurgiens n'ont plus recours à la transfusion de sang.
Se refusant à tout emploi de sang de donneurs, ces établissements proposent un large éventail d'interventions chirurgicales qui requerraient normalement des transfusions, ainsi que des techniques qui réduisent remarquablement, si ce n'est presque totalement, les pertes sanguines."
Efficace et sans risque
Dans son introduction, l'article du Time citait le cas de Henry Jackson, victime d'une hémorragie interne massive qui lui avait fait perdre 90 % de son sang et avait fait tomber la concentration d'hémoglobine a
Le Time ajoute qu'au bout de quelques jours, "le premier hôpital dans lequel Jackson avait été admis a téléphoné pour demander s'il était mort. Avec une satisfaction non dissimulée, Shander a répondu 'Il n'est pas mort du tout ; au contraire, il va bien, et il se prépare a quitter l'hôpital. Il pourra reprendre ses activités habituelles d'ici peu."'
Interrogé a la télévision le 28 novembre 1997, le docteur Edwin Deitch, directeur du programme de thérapie sans transfusion de l'University Hospital de Newark, a expliqué pourquoi la recherche sur la chirurgie sans transfusion s'est intensifiée:
"Les Témoins de Jéhovah [...] se sont donné beaucoup de mal pour trouver des médecins qui accepteraient d'opérer sans transfusion de sang. Les résultats de certaines études ont indiqué qu'ils se remettaient de ces opérations mieux que prévu, c'est-à-dire mieux que les patients ayant été transfusés". Le docteur Deitch ajoutait "Le sang peut affaiblir le système immunitaire et créer des difficultés par des infections post-opératoires ; il peut accroître le risque de récurrence d'un cancer, et donc, même si le sang a été utile en certaines circonstances, il s'avère néanmoins qu'il présente des effets indésirables."
 propos de la chirurgie sans transfusion, il tirait cette conclusion:
"[Cette technique] favorise un meilleur rétablissement du patient en réduisant les complications, et elle revient moins cher. Elle est donc véritablement avantageuse a tout point de vue."
Le risque de contracter une maladie a la suite d'une transfusion de sang est déjà énorme, mais il en existe d'autres.
Explication du docteur Shander: "Le sang collecté, après avoir été refroidi et stocké, n'a plus la même capacité a transporter l'oxygène que le sang frais." Et d'ajouter "Nous commençons tout juste a comprendre ce qui se passe vraiment lorsqu'on administre une transfusion de sang."
"La méthode, de référence"
"Finalement, conclut le Time, il faut parler du coût:
a environ 500 dollars la transfusion, Sans compter les frais administratifs, la facture annuelle se situe entre un et deux milliards de dollars par an, une somme suffisamment importante pour que l'on envisage des moyens de substitution" il s'emble qu'actuellement c'est entre autres raisons à cause du coût exorbitant des transfusions de sang que l'on s'intéresse autant à la chirurgie sans transfusion.
Sharon Vernon, directrice du Center for Bloodless Medicine and Surgery (Centre de médecine et de chirurgie sans transfusion)
au St. Vincent Charity Hospital de Cleveland (États-Unis), a dit au sujet de la médecine sans recours au sang :
"On y vient de plus en plus parce que les médecins se rendent compte que dans un contexte de réduction systématique des coûts, ces traitements sont 'la méthode de référence'.
L'expérience nous montre que même des compagnies d'assurances qui ne travaillent d'habitude pas avec nous envoient des patients parce que cela leur revient moins cher."
Manifestement, la chirurgie sans transfusion est de plus en plus reconnue dans la profession médicale parce qu'elle présente plus d'un avantage.
Pour en savoir plus cliquez sur ce lien
LA MEDECINE ET LA CHIRURGIE SANS TRANSFUSION SANGUINE
DEJA EN 1897 Le plasma de Quinton
Le biologiste René Quinton (1867-1925) a montré, vers 1897, qu’il y a identité profonde entre l’eau de mer et le sang, le milieu intérieur des animaux et des hommes.
Il fait cette expérience mémorable :
il saigne à blanc un chien, lui prélevant un vingtième de son poids sous forme de sang, qu’il remplace par une même quantité d’eau de mer diluée. L’animal se rétablit rapidement, reconstitue ses globules rouges et retrouve une vitalité supérieure à celle qu’il présentait avant l’opération. Autre épreuve aussi importante : à un chien de dix kilos, il injecte
Transfusions de sang ou eau de mer ?
LE PÉRIODIQUE Let’s Live de mars 1970 renfermait un article de deux médecins, Giovanni Boni et Pierre Lafarge, dans lequel ceux-ci parlaient du "caractère unique des relations entre un corps et son propre sang".
Ces médecins ajoutaient qu’il y a eu un long lavage de cerveau pour amener les gens à croire qu’ils peuvent "passer outre en toute sécurité à cette relation unique et croire qu’une transfusion du sang appartenant à une autre personne est tout à fait possible".
Après avoir reconnu que les publications médicales "admettent parfaitement les dangers des transfusions de sang", ces médecins ajoutaient : "On ne peut que se demander pourquoi une pratique aussi dangereuse, irrationnelle et ‘primitive’ est encore utilisée aujourd’hui et, dans une certaine mesure, imposée." Ils soulevaient cette question :
"Pourquoi prendre des risques inutiles alors qu’il y a une autre possibilité ?"
Quelle est-elle ?
Ils continuaient ainsi :
"Cette possibilité consiste à faire des transfusions d’un liquide absolument inoffensif, parfaitement toléré par le corps, facile à obtenir et à stocker, et tout aussi vivant que le sang qui circule dans nos veines. Nous voulons parler de ‘l’eau de mer’."
Ils expliquaient qu’il s’agissait d’une eau de mer naturelle, recueillie et traitée spécialement.
"En France, elle est largement utilisée (même dans les hôpitaux militaires) et est appelée Plasma de Quinton."
ils relataient ensuite une expérience faite par R. Quinton dans les laboratoires d’un physiologiste français connu, disant :
"Un chien fut saigné à blanc par l’artère fémorale ; autrement dit, on laissa l’hémorragie se poursuivre jusqu’à ce qu’elle cessât naturellement."
On fit aussitôt une transfusion "d’eau de mer" au chien.
Bien que l’animal fût extrêmement faible et incapable de bouger, vingt et une heures plus tard "le chien courait à droite et à gauche". Au bout d’une semaine, l’animal était ‘extrêmement actif et vif’, en fait, beaucoup plus qu’avant l’expérience.
Cinq années plus tard, le chien était toujours bien vivant.
Les médecins préfèrent l’eau de mer traitée naturellement à une solution saline artificielle.
Ils pensent qu’il y a une certaine différence entre les deux qui "échappe à nos méthodes de mesure".
Ils soulignent le fait que la composition du sang "est étonnamment semblable à celle de ‘l’eau de mer’". De toute évidence, il y a une autre solution que les transfusions de sang dangereuses.
(Agence Science-Presse) -
Le 18 septembre 2006
Le refus obstiné des Témoins de Jéhovah à recevoir des transfusions force les médecins à développer de nouvelles approches. Des approches qui, en retour, bénéficient à tous, peu importe leur religion.
" Plusieurs médecins refusent de traiter les Témoins de Jéhovah. Moi, j’y ai plutôt vu une opportunité d’améliorer nos pratiques.
Opérer sans transfusion, c’est comme faire du trapèze sans filet :
il faut être beaucoup plus prudent ", explique le Dr Nicolas Jabbour, qui dirige actuellement l’Institut de transplantation du Integris Baptist Medical Center, à Oklahoma City.
Il y a six ans,
Il faut savoir que pendant une greffe de foie, les malades perdent généralement beaucoup de sang et nécessitent de nombreuses transfusions.
Or, les patients qui perdent beaucoup de sang ont de moins bonnes chances de survie.
Pour réduire le recours aux transfusions, les patients commencent par se constituer des "réserves" de globules rouges en prenant du fer et de l’EPO (érythropoïétine, l’hormone dopante des sports d’endurance) plusieurs semaines avant leur opération.
Cela donne une meilleure marge de manœuvre aux médecins en cas d’hémorragie.
Ensuite, durant la greffe elle-même, deux techniques permettent d’éviter le recours à des produits sanguins. Les médecins peuvent diluer le sang du patient avec un autre liquide, ce qui permet de maintenir la pression et la circulation dans le corps. Ils peuvent aussi réinjecter, une fois filtré, le sang perdu par le patient.
" Ce sont des techniques simples, mais encore peu utilisées ", explique le Dr Jabbour.
Elles sont jugées acceptables par les Témoins de Jéhovah, qui refusent de recevoir le sang d’autrui ou de stocker leur propre sang en prévision d’une opération.
Qui plus est, cette chirurgie sans transfusion permet non seulement de diminuer les risques liés aux transfusions (réaction du système immunitaire, transmission de maladies), mais elle diminue aussi la demande auprès des banques de sang, soulignent le Dr Jabbour et ses collègues dans leur étude. Comme quoi science et religion font parfois bon ménage!
Raphaëlle DeROME
Le sang contaminé: la mort goutte à goutte
Les archives de Radio-Canada
‘Opérez sans délai’“
Il est temps que les médecins (...) mettent fin à l’hostilité fâcheuse qui prévaut dans certaines régions” à propos de la chirurgie sans transfusion pratiquée sur les Témoins de Jéhovah.
Voilà ce qu’on pouvait lire dans un éditorial rédigé pour un journal médical canadien (“Canadian Medical Association Journal”), qui disait encore:
“Un très grand nombre de médecins — et c’est à mettre à leur crédit — l’ont déjà fait.”
La publication ajoutait pourtant cette remarque:
“Dans certains cas encore, les chirurgiens administrent du sang au patient à son insu une fois qu’il est sous anesthésie — une pratique qu’il est bien difficile d’approuver.”
Et, tout en reconnaissant que “l’expérience et les progrès technologiques permettent maintenant [aux chirurgiens] de soigner efficacement les Témoins de Jéhovah sans avoir à les presser de recourir aux transfusions”,
l’éditorial pose ensuite cette question:
“Alors pourquoi les controverses passées qui ont fait une publicité peu souhaitable autour des médecins et des Témoins de Jéhovah continuent-elles?
” Suivait le point de vue d’un anesthésiste:
“Certains chirurgiens perdent du temps à rester là et à débattre de la question des transfusions de sang avec les parents du patient, au lieu de remplacer le liquide perdu (...), d’opérer sans délai et de stopper l’hémorragie.”
Ces commentaires soulignent indéniablement le fait qu’il est sage de prévenir très tôt les docteurs dans les cas où le choix du traitement risque d’être sujet à controverse.
“Le cœur de l’homme intelligent cherche la connaissance”, lit-on en Proverbes 15:14
(“Darby”).