FIN
 

ENQUETE SUR L’ADFI:

Dans son livre "Sectes, religions et libertés publiques" Édition La Pensée Universelle 1996 maître Christian Paturel dont la confession est témoin de Jéhovah écrivait.

"La plupart des mouvements "anti-sectes" européens sont des émanations de l'
A.F.F. (American Family Fondation). L'A.D.F.I. figure d'ailleurs fréquemment dans "The Advisor", une publication de l'A.F.F. Cette organisation anti-sectes est composée essentiellement de psychiatres marginaux : Margaret Singer, Jolly West, John Clark, ...). Au sein de cette structure internationale, les psychiatres occupent une place de premier plan.
Ces derniers sont des spécialistes des contrôles du mental humain, (hypnose, électrochocs, injection de drogues), des techniques de manipulation des foules, du "deprogramming" qui, par des pratiques diverses et violentes, vise à rétablir la "santé mentale" des individus concernés. Parmi ces psychiatres :
 
- Ted Patrick : ancien psychologue de l'armée américaine, qui a adopté les méthodes brutales de "déprogramming" pour réinsérer dans le droit chemin les membres des "sectes" (enlèvement, séquestration, violence...).

- Dr John Clark : Spécialiste du contrôle mental et ancien assistant du Dr Lindemann de la C.I.A. Il a été sanctionné par le Conseil de l'Ordre des Médecins du Massachusetts pour avoir interné de force une personne en raison de ses croyances religieuses. En 1983, il a proposé un plan visant à faire disparaître les "nouvelles religions". Clark dénonce les barrières juridiques des sociétés démocratiques et libérales qui se dressent pour contrarier ses conceptions personnelles. Ses travaux sont souvent cités dans les publications de l'A.D.F.I.

- Margaret Singer : Elle fut psychologue militaire et eut des problèmes avec la justice américaine, qui considéra que ses rapports de psychiatrie étaient "des jugements de valeurs déguisés sous la forme d'opinion d'expert".
 
- Dr Louis West : Il préconisait la stérilisation des Noirs et des Hispano- américains pour lutter contre la criminalité. Il est souvent cité dans les publications de l'A.D.F.I. (ex : Bulles). Les thèses défendues par ces psychiatres suscitent l'indignation de la psychiatrie américaine : ce sont des marginaux. – 

Dr Robert Lifton : Défenseur acharné du "deprogramming", il est l'auteur d'un ouvrage équivoque sur les pratiques des médecins nazis dans les camps de concentration.

 Maître Paturel a été condamné par la justice française .

La cour européenne qui a mis bon ordre à cette affaire en condamnant sévèrement la France le   22 décembre 2005

SUITES JUDICIERES 23.12.2005 AFFAIRE UNADFI/PATUREL, L'EUROPE CONDAMNE LA FRANCE

 

                        Reuters 22.12.2005 - 16:19 STRASBOURG (Reuters)

-Un témoin de Jéhovah qui avait été condamné pour diffamation envers l'Union nationale des associations de défense de la famille et de l'individu (Unadfi), une association française de lutte contre les sectes, obtient réparation à Strasbourg.
Dans un arrêt 051222_affaire_paturel_c_france.2.rtf rendu jeudi à l'unanimité des juges, la Cour européenne des droits de l'homme estime que le requérant a été victime d'une violation de son droit à la liberté d'expression.  Elle condamne la France à lui verser 6.900 euros pour dommage matériel.
Christian Paturel, qui est âgé de 58 ans et qui réside dans l'Eure, avait publié en 1996 à compte d'auteur un ouvrage intitulé "Sectes, religions et libertés publiques". Il y dénonçait en termes virulents les mouvements antisectes, et l'Unadfi en particulier, qu'il comparait aux mouvements antisémites et antimaçonniques d'avant-guerre, voire à l'Inquisition, et qu'il accusait de pratiquer la violence pour "déprogrammer" certains adeptes. Le tribunal correctionnel de Paris avait condamné l'auteur et son éditeur, La Pensée universelle, respectivement à 10.000 et 20.000 francs d'amende (1.500 et 3.000 euros) dans un jugement du 25 mars 1997.
Le jugement fut confirmé par la cour d'appel qui alloua en outre 15.000 euros pour frais à la partie civile. Dans son arrêt, la juridiction du Conseil de l'Europe "estime que les déclarations incriminées reflètent des assertions sur des questions d'intérêt public et constituent à ce titre des jugements de valeur (qui n'ont pas à être démontrés) plutôt que des déclarations de faits".Elle juge également l'ensemble des pénalités financières exagérées au regard de la cause.  L'arrêt est assorti d'une "opinion concordante" du juge français Jean-Paul Costa, qui avoue avoir hésité à se rallier à l'opinion de ses collègues.



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